Le monde vu en saison humide ou sèche en très haute résolution: une méthodologie pour des mosaïques d’images satellites globales de résolution métrique

Auteurs : Anne Jacquin, Sébastien Bosch, Sylvain Baradat, Fahd Benatia, Philippe Nonin, Hervé Poilvé, Alexis Barot, Janos Balazs – AIRBUS Defense & Space

La disponibilité d’archive d’images satellites à large échelle et l’essor des méthodes de traitement de gros volumes de données sur le cloud ont permis la mise à disposition de nombreuses mosaïques à l’échelle globale. Beaucoup de ces mosaïques sont utilisées comme des fonds cartographiques.

Elles sont développées pour être sans couverture nuageuse, livrées en bandes Bleu-Vert-Rouge et avec application de post-traitements pour un rendu visuel clair et homogène. Très souvent, les nuages sont masqués en utilisant 1) des techniques de compositage comme EOX Sentinel2 image composite à partir d’images de niveau L1C ou 2) des lignes de raccord pour des mosaïques avec des images à haute résolution spatiale comme les fonds cartographiques d’AIRBUS DS, Maxar ou Planet.

Pour éviter les nuages, ce type de mosaïques utilise des images acquises à des dates différentes mais principalement au cours des saisons où le couvert nuageux est faible (printemps/été). Ainsi, les variations saisonnières dues aux changements de conditions climatiques sont rarement explorées ou alors seulement localement comme le produit « Select Basemap » de Planet.

Dans ces approches, l’utilisateur choisit la période d’acquisition des images satellites utilisées pour réaliser la mosaïque saisonnière. Le produit final est donc orienté, subjectif. Pour adresser cette limite, AIRBUS a développé une chaîne de traitement autonome reposant sur trois principales étapes.

Dans un premier temps, il s’agit de sélectionner les images satellites adaptées à caractériser les saisons sèches et humides en tout point du globe où de telles variations modifient le paysage.

La deuxième étape consiste à gérer les problèmes liés aux conditions atmosphériques dans les images sélectionnées. Plus particulièrement, il convient de garantir :

  1. un alignement géométrique des images avec un ajustement bundle global,
  2. une stabilité radiométrique entre années et saisons et inter-capteurs.

Troisièmement, les nuages et leurs ombres sont masqués en utilisant un algorithme basé sur le paradigme des lignes de raccords.

Cette chaîne de traitement a ensuite été mise en œuvre en utilisant l’archive d’environ 400 000 images satellites SPOT6/7 couvrant la période 2013 à 2020. Pour gérer le volume d’images à traiter dans un temps/délai raisonnable, la chaîne développée est quasi déportée sur le cloud sauf pour la partie amont de sélection des images. Ainsi, 3 millions de km2 de mosaïques à l’échelle métrique ont été produits sur le continent africain à des fins de validation. Cette surface couvre des zones biogéographiques hétérogènes et des paysages très variés. Deux types d’analyse ont été faites.

La mosaïque en saison humide produite à partir d’images SPOT a été comparée avec :

  1. une mosaïque en saison humide produite à partir d’images Sentinel2 ;
  2. une mosaïque en saison sèche produite à partir d’images SPOT.


Les résultats montrent les performances d’une chaîne de mosaïquage de bout-en-bout. L’algorithme de sélection des images satellites permet de valoriser au mieux les quelques 400.000 images d’archive SPOT6/7 et de sélectionner les plus pertinentes par saison. Les étapes de débrumage et compositage améliorent les aspects radiométriques et sont efficaces pour réduire au minimum le couvert nuageux.

Mosaïques en saison sèche (en haut) et humide (en bas) produites à partir d’images d’archive SPOT 6/7 sur la période 2013-2020 sur une partie de l’Afrique

Ce travail a été présenté à l’occasion de la conférence IGARSS23 les 16-21 Juillet 2023. Un article présentant dans le détail la méthodologie sera prochainement publié dans la revue de la SFPT.

France 2030 : AMI visant à recueillir les besoins des acteurs publics en données spatiales et services associés

Le CNES, opérateur avec Bpifrance du volet spatial de France 2030, a lancé le 11 avril 2023 un appel à manifestation d’intérêt (AMI) destiné à recenser les besoins des acteurs publics français en données spatiales et services innovants intégrant des données spatiales. Les cas d’usages les plus prometteurs pourront bénéficier d’un soutien de France 2030, sous la forme du financement d’une commande publique dédiée opérée par le CNES pour le compte d’un ou plusieurs utilisateurs.

Une première relève des réponses a eu lieu le 22 mai 2023. Vous avez été très nombreux à répondre avec près de 120 besoins exprimés par 83 entités publiques différentes : administrations centrales, déconcentrées, collectivités territoriales, établissements publics, associations chargées d’une mission de service public.

De nombreux cas d’usage émergent, certains proches du marché et d’autres en phase de développement plus amont. L’analyse du CNES portera notamment sur la priorisation de ces besoins vis-à-vis des objectifs de France 2030. En particulier, dans une logique d’amorçage, ces premières références publiques devront permettre aux entreprises innovantes de se positionner sur de nouveaux marchés commerciaux, en France comme à l’export. Les premiers AO pourraient être lancés d’ici la fin de l’année.

L’AMI est ouvert jusqu’en avril 2024. Une deuxième relève est prévue le 20 novembre prochain. Les réponses à l’AMI sont à renseigner au travers d’un formulaire disponible en ligne.

Ouverture de l’appel à projets 2024 du SCO, Space for Climate Observatory

Initiative internationale créée en 2019, l’Observatoire Spatial pour le Climat SCO propose d’exploiter au mieux le potentiel des données spatiales dans la lutte contre le changement climatique. Avec une approche fondée sur les besoins avérés des territoires, il mutualise données et acteurs pour accélérer le développement d’outils d’aide à la décision capables d’éclairer les choix des politiques et stratégies d’adaptation aux impacts du changement climatique.

Pour cela, il labellise, accompagne et valorise des projets scientifiques suffisamment matures pour devenir des applications opérationnelles en 24 mois maximum. En 2023, le SCO lance son appel à projets annuel du 1er septembre au 17 novembre. Deux webinaires d’informations sont organisés les 28 septembre et 19 octobre pour les partenaires français.

N’attendez pas, consultez l’appel à projets du SCO France et participez à transformer le paysage de l’action climatique.

8e colloque scientifique du groupe hyperspectral de la SFPT à Paris, les 5 et 6 juillet 2023

Le 8e colloque scientifique du Groupe Hyperspectral de la SFPT (SFPT-GH) s’est déroulé à Paris les 5 et 6 juillet 2023, dans les locaux d’Université Paris Cité sur le campus des Grands Moulins, avec le soutien du CNES, du CEA, de l’ONERA, de l’IPGP, d’Université Paris Cité et de la SFPT.

Huit sponsors ont aussi participé, avec un stand dédié et une session de présentation de
leurs activités en télédétection hyperspectrale : Bonsai Advanced Technologies, Hytech-imaging, NV5 Geospatial, Optoprim, Pro-Lite Technology, Quantum Design, Sophia Engineering et Telops.

Le colloque a rassemblé 97 participants sur les deux jours, une participation record par rapport aux précédentes éditions, qui ont compté entre 60 et 90 participants. Cela confirme l’engouement des utilisateurs pour l’utilisation de la donnée hyperspectrale, et s’est traduit par une grande diversité des participants : institutionnels, scientifiques, industriels, civils et militaires, couvrant de la définition des missions spatiales aux applications avales en passant par l’instrumentation.

Le colloque a permis d’assister à 31 présentations orales réparties sur 9 sessions dédiées aux thèmes suivants : institutionnels & exposants, missions spatiales, instrumentation & méthodologie, milieux littoraux, atmosphère, planétologie, végétation et milieux anthropisés. En outre, 13 posters ont été présentés lors d’une session dédiée.

Participants au 8e colloque scientifique du Groupe Hyperspectral de la SFPT (Paris, 2023).

A notre invitation, nous avons eu le plaisir d’écouter Sabine Chabrillat (GFZ Potsdam), PI scientifique de la mission hyperspectrale EnMAP (Environmental Mapping and Analysis Program), qui a exposé le statut de la mission, du point de vue scientifique et des applications.

Notons qu’il s’agit du premier colloque scientifique du Groupe Hyperspectral où des données spatiales provenant des satellites PRISMA et EnMAP ont été présentées. Cette manifestation a donc permis de rassembler une partie de la communauté nationale du domaine de l’hyperspectral, réjouie de se réunir après une pause de quatre ans depuis la précédente édition. La diversité des présentations a montré le dynamisme de cette communauté, au travers des projets de missions spatiales, applications et instruments innovants.

Ce colloque nous a aussi donné l’opportunité de décerner deux prix étudiants à l’issue d’un vote ouvert aux participant : Louis Zaugg (CEA-Bruyères-le-Châtel) a remporté le prix étudiant oral et Léa Schamberger (LIS-Toulon) a remporté le prix étudiant poster. Félicitations à tous les deux!

Les présentations orales et les posters seront mis en ligne prochainement sur le site de la SFPT-GH.

Nous donnons rendez-vous à la communauté scientifique pour l’édition 2024 qui sera Nous donnons rendez-vous à la communauté scientifique pour l’édition 2024 qui sera accueillie à Rennes les 30 et 31 mai, et organisée par Jean Nabucet et Thomas Corpetti du LETG (Littoral, Environnement, Télédétection, Géomatique).

Démonstrateur de tableau de bord de suivi du remplissage de 374 retenues d’eau

Le tableau de bord de suivi satellitaire des taux de remplissage des retenues a été actualisé jusqu’à début août 2023 pour 374 retenues (il intègre 64 nouvelles retenues).

Ce tableau de bord est un démonstrateur, développé en partenariat entre l’IGEDD (Inspection générale de l’environnement et du développement durable) et le CNES (Centre national d’études spatiales) à la demande de la DEB (Direction de l’Eau et de la Biodiversité du Ministère de la Transition écologique) dans le cadre de la mission « Inventaire National des Plans d’Eau ».

Illustration

Le graphique ci-dessous illustre l’évolution des taux de remplissage des retenues de Lavaud et Mas Chaban (Charente) jusque fin juillet 2023. Les dynamiques de remplissage de ces barrages voisins sont très similaires. Après un étiage 2022 prononcé (taux de remplissage de 25% en novembre 2022, comparable aux étiages 2017 et 2019) le remplissage 2022-23 a été retardé par rapport à la moyenne annuelle (taux de remplissage de 90% atteint en mai 2023, comparable à l’année 2019).

Explications

Le tableau de bord est issu de travaux menés par l’IGEDD et le CNES avec l’appui de la DREAL Occitanie. La méthode repose sur (1) la mesure satellitaire de la superficie en eau (passage hebdomadaire des satellites), (2) l’établissement de la relation superficie-volume par traitement d’un modèle numérique de terrain environnant (RGE Alti de l’IGN), (3) la conversion des superficies en volumes et taux de remplissage.

En l’état actuel le tableau de bord est limité à la métropole. Il fonctionne de façon indépendante et autonome, sans apport de données des gestionnaires de retenues (ses données issues de mesures satellitaires et d’estimations sont a priori moins précises que celles produites par les gestionnaires). Il suit 274 retenues en superficie (mesure), volume et taux de remplissage (estimation) au pas de temps hebdomadaire actualisé mensuellement (données actualisées au 31 juillet) et 100 retenues supplémentaires seulement en superficie et taux de remplissage (dans l’attente d’une relation plus précise entre superficie et volume).

En tant que « démonstrateur », ce tableau de bord présente des marges d’amélioration significatives qui sont en cours d’exploration :

  • la précision est de l’ordre de 15% sur les taux de remplissage (performance atteinte pour 80% des 50 retenues du bassin Adour Garonne ayant servi à l’évaluation)
  • les lois superficie-volume pourraient être améliorées à partir des tableaux niveau-volume des gestionnaires
  • il n’exploite pas encore les données radar qui assureraient des données même en présence d’un couvert nuageux
  • les plans d’eau gelés (notamment en altitude en période hivernale) ne sont pas correctement suivis

Vous pouvez zoomer sur la carte, choisir la retenue qui vous intéresse, cliquer dessus et accéder aux séries temporelles (janvier 2017 à juillet 2023 inclus) de superficie (dans tous les cas), de volume et de taux de remplissage.

Vous pouvez aussi passer en mode « année » qui permet de superposer les années (abscisses de janvier à décembre).

En 2023, les données sont actualisées chaque mois jusqu’en août inclus (en première quinzaine du mois suivant).

A partir de 2024 nous passerons à 3 000 retenues sur métropole et départements d’outremer actualisées de façon hebdomadaire, dans le cadre du Programme France 2030 Hydro piloté par le CNES et le MTECT/DEB.

Logiciels 3D : des alliés pour la gestion des catastrophes naturelles

Et si les logiciels 3D du CNES pouvaient être une aide supplémentaire dans la gestion des catastrophes naturelles ?

David Youssefi, Emmanuel Dubois et Dimitri Lallement, CNES

En février 2023, la Turquie et la Syrie ont été frappées par plusieurs tremblements de terre. Ces séismes ont eu des conséquences dévastatrices, provoquant d’énormes destructions.

Les secousses ont entraîné l’effondrement de bâtiments, de ponts et d’autres infrastructures, entraînant des pertes humaines et matérielles considérables.

Les autorités locales et les équipes de secours ont immédiatement réagi pour porter secours aux victimes, évacuer les zones à risque et fournir une assistance médicale d’urgence.

Ces événements ont mis en lumière la nécessité d’améliorer la préparation aux catastrophes et les mesures d’atténuation dans ces régions, afin de réduire les impacts futurs de tels tremblements de terre.

En quoi les logiciels 3D du CNES pourraient être une aide supplémentaire ?

Au Campus de la Donnée (DTN/CD) du CNES, des ingénieurs de différents services développent une suite d’outils 3D CNES. Ces outils combinés à l’agilité des satellites Pléiades permettent d’estimer de façon automatique et quantitative les changements entre deux dates, ce qui pourrait être une aide précieuse pour un service de cartographie rapide comme celui du SERTIT, qui crée des cartes des infrastructures en fonction de leur état de dégradation.

CARS (Chaine Automatique de Restitution Stéréoscopique) génère un Modèle Numérique de Surface (Digital Surface Model en anglais) à partir d’images satellites acquises de deux (ou plus) points de vue différents.

Un Modèle Numérique de Surface est une description altimétrique du sol et de ses superstructures, c’est-à-dire les objets qui occupent le sol, du fait de l’homme ou non (végétation, bâtiments…). Il est obtenu par photogrammétrie, principe équivalent à la vision humaine, qui détermine si un objet est plus ou moins proche en fonction du déplacement de ce dernier dans les deux acquisitions, comme le montrent les deux images de Pyramides ci-dessous :

De 2 images satellite…
Au Modèle Numérique de Surface

Bulldozer extrait le Modèle Numérique de Terrain du Modèle Numérique de Surface.

Un Modèle Numérique de Terrain est un Modèle Numérique de Surface privé des éléments de « sursol » : végétation, bâtiments. Ces éléments de sursol peuvent alors être récupérés par soustraction du MNS et du MNT pour obtenir un Modèle Numérique de Hauteur (MNH).

DemCompare peut alors comparer le MNH obtenu à partir des images acquises avant la catastrophe et le MNH obtenu à partir des images acquises après la catastrophe et comparer les résultats.

Le résultat est une carte des bâtiments détruits et reconstruits : le schéma résumant les différents traitements ci-dessous montre les résultats sur un extrait.

Ces logiciels sont capables de traiter des données satellite type Pléiades. Sachant que ces données sont gigantesques (de taille 40000×40000 pixels), la carte produite pourrait alors être un guide pour l’annotation en cartographie rapide qui relève aujourd’hui à la main l’état de dégradation des bâtiments.

Ces logiciels sont open-source et l’accent a été mis sur la facilitation de leur utilisation pour développer leurs usages. Cela a été démontré en les présentant lors de la conférence FOSS4G Prizren 2023 au travers d’un workshop où de nouveaux utilisateurs ont pu mettre eux-mêmes en œuvre ces outils. Vous pourrez retrouver tout le matériel de ces travaux pratiques aux liens suivants :

Cette suite de logiciels impulsée notamment par le projet CO3D sera au cœur de la chaine de traitement et du centre de calibration image développés par le CNES dans le cadre d’un partenariat public-privé avec AIRBUS pour produire massivement le monde en 3D et ainsi faciliter l’accès à cette 3e dimension pour de nouvelles applications.

Remerciements

Merci au projet Pléiades de nous avoir permis de mettre en open data les extraits pour la démonstration

Merci aux projets CO3D, Pléiades, S3D2, AI4GEO, Formater pour le soutien dans le développement de cette suite d’outils

Cartes de traficabilité régionales à partir de données geospatiales

Auteurs : Anne Jacquin, Clément Jeanbart, Loris Pineau (Airbus Defence and Space)

La traficabilité hors-piste estimée par combinaison de données géospatiales ; un produit géographique socle d’appui pour la connaissance du milieu;

Connaître la traficabilité d’une zone d’intérêt est une information clé pour toute force armée désireuse de déployer des moyens sur le terrain, voire capitale en période de conflit pour obtenir un avantage sur l’ennemi.

On entend par traficabilité la capacité du terrain à supporter le passage de véhicules. C’est un paramètre essentiel rentrant dans le calcul d’un itinéraire sur une large zone et de sa durée pour l’accomplir hors réseau aménagé et avec n’importe quel type de véhicules.

La traficabilité dépend de la praticabilité du terrain et de la mobilité du véhicule. Très souvent, les mesures de terrain in situ avec des matériels tels qu’un pénétromètre ou un scissomètre, ne permettent pas d’estimer la traficabilité correctement (information ponctuelle difficilement spatialisable) et nécessitent de mettre en œuvre des protocoles lourds et coûteux.

Par conséquent, des méthodes avancées basées sur des données géospatiales ont été développées. Cependant, en faisant intervenir un grand nombre de facteurs, elles ne sont pas toujours facilement reproductibles. Aussi, dernièrement, les travaux de recherche sur ce domaine ont été orientés à proposer des méthodes s’appuyant sur des règles expertes pour gagner en simplicité et en généricité. Elles utilisent, entre autres, des outils SIG (Système d’Information Géographique) permettant une automatisation et une simplification des calculs.

Dans ce contexte, depuis 2020, AIRBUS Defense and Space développe une chaîne de traitement de données géospatiales permettant de produire à un pas de temps mensuel, pour une résolution spatiale et une zone d’intérêt définies, un indice de traficabilité. Six facteurs sont pris en compte dans le modèle, cinq relatifs à la praticabilité du terrain (la pente, la texture de sol, l’humidité et la température du sol et l’occupation du sol) et un relatif à la mobilité du véhicule. Dans l’estimation de la praticabilité du terrain, si la pente et la texture de sol sont des caractéristiques du milieu peu variables d’un point de vue temporel, ce n’est pas le cas pour les trois autres facteurs. Ils sont en effet impactés par les variations saisonnières, intra et inter annuelles, de la couverture végétale, des précipitations et des températures.

Des tests ont été réalisés sur plusieurs zones géographiques en Afrique et en Europe présentant des conditions pédoclimatiques variées en utilisant des données couvrant la période 2017-2022. Les cartes de traficabilité produites sont analysées par confrontation et comparaison avec des données issues d’observation de terrain, lorsque cela existe, ou des dires d’experts. La figure ci-après illustre un exemple de carte de traficabilité sur le camp de manœuvre de Canjuers dans le sud-est de la France.

Exemple de carte de traficabilité au mois d’octobre 2018 pour un véhicule chenillé sur le camp de manœuvre de Canjuers, France.

Un article présentant dans le détail toute cette étude sera prochainement publié dans la revue de la SFPT.

Ouverture de l’Appel à sujets de thèse du CNES

Le prochain appel à sujets de thèse du CNES sera ouvert du lundi 18 septembre 2023 au lundi 16 octobre 2023.

Le CNES invite les laboratoires à soumettre leurs propositions de sujets de thèses via la plateforme d’appels à contribution du CNES : https://appels-sciences.cnes.fr/fr.

Les sujets sélectionnés seront affichés à l’appel à candidatures qui sera ouvert du 1er février au 15 mars 2024.

Le programme d’allocations de recherche doctorales et postdoctorales du CNES est un des piliers de la préparation du futur au CNES. Il a pour objectif de :

  • Former des jeunes chercheurs et des ingénieurs dans le domaine spatial
  • Assurer un environnement scientifique d’excellence et une forte capacité d’innovation :
    • entretenir un riche vivier de compétences pour l’écosystème spatial national, académique et industriel,
    • fortifier les échanges entre jeunes chercheurs, industrie et laboratoires.
  • Soutenir la recherche spatiale dans les domaines :
    • des sciences utilisatrices de moyens spatiaux : Univers, Terre et Environnement, Micropesanteur,
    • des sciences pour l’ingénieur : systèmes orbitaux et transport spatial,
    • des sciences humaines et sociales (droit, économie, gestion…)
  • Renforcer les liens entre les jeunes chercheurs, le CNES et l’industrie :
    • organisation des journées d’Accueil Jeunes Chercheurs (JAJC ou JC1),
    • organisation des journées CNES Jeunes chercheurs (JC2), journées de rencontres et de présentation de leurs travaux de recherche,
    • organisation de rencontres avec les industriels sur le SIAE (Salon du Bourget).

Ce programme a pour objectif la formation par la recherche d’étudiants intéressés par les activités liées au spatial, tout en développant des recherches d’intérêt pour le secteur spatial.

Dans ce cadre, les thèses du CNES sont obligatoirement cofinancées par un partenaire (public ou privé), afin de s’assurer de l’intérêt des sujets dans cet écosystème, et afin de placer les doctorants dans un réseau propice à leurs perspectives d’emploi.

Cette formation par la recherche doit mener à l’obtention d’un doctorat en France. Elle se fait dans un cadre académique, les étudiants devant être inscrits en thèse auprès d’une école doctorale dans un organisme habilité à délivrer le diplôme de docteur.

Poste de professeure, professeur substitut en télédétection atmosphérique

Département des sciences de la terre et de l’atmosphèreUniversité du Québec à Montréal | Étudiez au Canada

L’UQAM recherche des candidates et candidats qualifiés afin de renouveler son corps professoral et assurer un développement de qualité dans tous ses domaines d’activité.

Le Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère de l’UQAM sollicite des candidatures pour un poste de professeure, professeur substitut en science de l’atmosphère. Nous recherchons des candidat(e)s ayant une expérience en télédétection atmosphérique, pour l’observation de l’atmosphère, notamment sur l’ensemble du spectre d’émissions terrestres, des observations actives (lidar et radar) et leurs synergies dans la production d’analyses d’observations. Le/la candidat(e) participera à la formation via les cours de télédétection et aux travaux de recherche à l’UQAM sur les missions satellitaires canadiennes AVENIR/HAWC et Atmosphere Observing System (AOS) de la NASA via la modélisation du rayonnement, incluant la diffusion et la polarisation des ondes électromagnétiques.

Le Département offre des programmes de formation en sciences de l’atmosphère aux 1er, 2e et 3e cycles. Le Département abrite le Centre pour l’étude et la simulation du climat à l’échelle régionale (ESCER) qui est reconnu internationalement pour ses contributions en recherche dans les domaines de la modélisation régionale du climat, des interactions et rétroactions Terre-atmosphère, des événements météorologiques hivernaux extrêmes, des risques hydrométéorologiques liés aux changements climatiques, de la modélisation paléoclimatique, de l’impact des aérosols sur le climat, de la télédétection et de l’assimilation de données. Le Centre ESCER participe activement au Réseau Inondations InterSectoriel du Québec (RIISQ).

SOMMAIRE DE LA FONCTION :
• Enseignement en télédétection atmosphérique (1ier et 2ième cycles) et en physique de l’atmosphère.
• Participation à la recherche dans le domaine ciblé.
• Services à la collectivité.

EXIGENCES :
• Doctorat en sciences de l’atmosphère ou en télédétection.
• Démontrer un intérêt pour la formation et l’enseignement aux trois cycles universitaires.
• Avoir un bon dossier de recherche et de publications dans des revues évaluées par des pairs.
• Maîtrise de la langue française, tant à l’oral qu’à l’écrit.

ATOUTS :
• Avoir de l’expérience en enseignement de la télédétection atmosphérique aux cycles supérieurs.
• Avoir de l’expérience en modélisation du rayonnement solaire et terrestre.
• Application aux observations des nuages, des aérosols, ou de la composition atmosphérique.
• Avoir contribué à des campagnes de mesures ou à l’analyse de données de télédétection atmosphérique.

DATE D’ENTRÉE EN FONCTION : 1ER SEPTEMBRE 2023

TRAITEMENT : Selon la convention collective UQAM-SPUQ

Soucieuse d’être représentative de la société québécoise et déterminée à s’enrichir de sa diversité, l’Université invite toutes les personnes qualifiées à soumettre leur candidature, en particulier les femmes, les personnes autochtones, les membres de minorités visibles et ethniques, ainsi que les personnes handicapées relativement au Programme d’accès à l’égalité en emploi. Les personnes issues de ces groupes sont invitées à s’auto-identifier lors du dépôt de leur candidature en remplissant le questionnaire d’identification à la présente adresse et à le joindre à leur dossier de candidature : https://rh.uqam.ca/qaccesegalite/

Conformément aux exigences canadiennes en matière d’immigration, la priorité devra être accordée aux personnes ayant les autorisations nécessaires pour travailler au Canada. Ce critère n’est pas une priorité au sens des conventions collectives applicables.

Les personnes intéressées doivent faire parvenir leur dossier par courriel à darbyshire.fiona_ann[at]uqam.ca, avec copie à beauchemin.france[at]uqam.ca en un seul fichier PDF comprenant une lettre de motivation, un curriculum vitae détaillé, un énoncé d’intérêts de recherche (maximum 1 page), un exposé sur la philosophie de l’enseignement (maximum 1 page). Trois lettres de recommandation supportant votre candidature doivent également nous parvenir directement des répondants et être envoyées électroniquement aux mêmes adresses, le tout AVANT LE 30 JUIN 2023, à 17 H. Pour toute information supplémentaire, veuillez nous contacter.

Madame Fiona Darbyshire, directrice
Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère
Université du Québec à Montréal
Téléphone : 514 987-3000, poste 5054
Courrier électronique : darbyshire.fiona_ann[at]uqam.ca

Meteo France recherche : Ingénieur de recherche télédétection sol F/H

 Date limite de candidature : 16/07/2023

Nature de l’emploi
Emploi ouvert aux titulaires et aux contractuels
Catégorie
Catégorie A (cadre)
Management
Non
Télétravail possible
Oui

Lien vers l’annonce : https://choisirleservicepublic.gouv.fr/offre-emploi/ingenieur-de-recherche-teledetection-sol-fh-reference-2023-1220320/

Vos missions en quelques mots

En lien avec les autres agents de l’équipe et sous la direction de son responsable:

  • contribution active (rédaction et mise en œuvre) aux projets de recherche portés par l’équipe sur l’étude des basses couches de l’atmosphère en terrain complexe à fine échelle (de leur observation à leurs impacts), notamment les écoulement,
  • contribution active à la valorisation des données dans des communications scientifiques (publications, présentations lors d’ateliers ou de conférences) en synergie avec le chercheur de l’équipe,
  • conception et conduite des développements instrumentaux et algorithmiques (matériels, traitement et analyse des données…) et prise en charge des mesures concernant une partie des instruments de l’équipe,
  • participation à la préparation des dispositifs de mesure de l’équipe, à leur déploiement, à leur opération et à leur suivi pendant les campagnes de mesure,
  • contribution, en lien avec l’équipe données (TRAMM) du GMEI au traitement, à la qualification, à la mise en forme et à l’archivage de données de mesure diffusables via les pôles de données nationaux.

Le ou la titulaire du poste a la responsabilité de certains instruments au sein de l’équipe (maintenance, maîtrise de son utilisation, traitement et analyse des données associées, développements et innovations, collaboration avec des experts nationaux ou internationaux de l’instrument à l’extérieur du laboratoire).

Le ou la titulaire peut être amené à prendre en charge l’organisation pratique de certains projets en synergie avec le chercheur de l’équipe ou de certaines campagnes en coordination avec les autres équipes participantes sous la direction du responsable de l’équipe.

Profil recherché

Le poste est ouvert aux titulaires d’un doctorat, d’un diplôme d’ingénieur ou d’un master dans le domaine de l’instrumentation pour l’observation de l’atmosphère et de ses interfaces par télédétection (lidar, caméra, imagerie, radiométrie…), ou pouvant justifier d’un niveau équivalent en particulier pour les candidats étrangers.

Vous devez justifier de connaissances approfondies dans le domaine de l’instrumentation, de la mesure par télédétection et/ou de son utilisation pour l’observation des basses couches de l’atmosphère en terrain complexe et de ses interfaces.

Vous avez un fort attrait pour l’instrumentation, l’observation, l’innovation technologique, le travail de terrain et la recherche en sciences de l’atmosphère. L’aptitude au travail en équipe et en réseau, l’aptitude à innover et le dynamisme sont des points essentiels pour ce poste.

Connaissances de base :

  • observation de l’atmosphère et de ses interfaces par télédétection (lidar, radar, imagerie, radiométrie micro-onde…),
  • méthode de traitement et d’analyse de données issues d’instruments de télédétection,
  • technologie d’acquisition, de pré-traitement, de mesure, de transmission de données de télédétection.

Savoir-faire :

  • communication en français et anglais (écrite et orale),
  • encadrement de stagiaires,
  • programmation informatique,
  • gérer un projet,
  • mener une veille scientifique et technologique.

Savoir-être :

  • curiosité intellectuelle,
  • sens de l’innovation/créativité,
  • rigueur,
  • capacité d’écoute,
  • réactivité.

Symposium de la Commission III “Remote Sensing” – Belém, Brasil

Dans le cadre de la présidence franco-brésilienne 2022-26 de la Commission III « Remote Sensing » de la Société internationale de photogrammétrie et de télédétection (ISPRS), la SFPT est associée à la société brésilienne de télédétection SELPER-Brasil pour organiser le symposium à mi-parcours à Belém (Brésil) du 4 au 8 novembre 2024, conjointement avec le symposium latino-américain de télédétection SELPER. Ce double événement sera hébergé par l’Université fédérale du Pará (UFPA).

Voir la page web de la Commission III https://www2.isprs.org/commissions/comm3/ 

Télécharger la première annonce du symposium :

In the framework of the 2022-26 Franco-Brazilian presidency of the Commission III « Remote Sensing » of the International Society of Photogrammetry and Remote Sensing (ISPRS), SFPT is associated with the Brazilian remote sensing society SELPER-Brasil to organise the mid-term symposium in Belém (Brazil) from 4 to 8 November 2024, jointly with the Latin American remote sensing symposium SELPER. This double event will be hosted by the Federal University of Pará (UFPA).

See the Commission III webpage https://www2.isprs.org/commissions/comm3/

Download the first announcement of the symposium:

PhD Fellowship Position in Remote sensing of Water Quality

A 3-year PhD fellowship is proposed by the Laboratory of Oceanology and Geosciences LOG (Wimereux, France) on the water quality variability by multi-sensors remote sensing in an Inland water/estuarine/deltaic environments. Application to 1) Hauts- de-France watershed up to estuaries and 2) Lower Mekong watershed up to the delta.

Objectives

Multisensor remote sensing techniques are crucial for understanding the functioning of marine, coastal/littoral and inland water systems as it is a synoptic technique useful to improve our understanding of water quality across the Continental/Sea continuum. Water quality variables that can be assessed by multispectral satellites are turbidity, chlorophyll (an indicator of phytoplankton biomass, trophic and nutritional status), colored dissolved organic matter (an indicator of organic matter and aquatic carbon), suspended solids and non-algal particles. The variable, surface water temperature, is also considered as a good indicator of the environment in term of biodiversity/climate change and species migration corridor with well-defined thermal trajectories. However, the Tonlé Saplake (Cambodia) has never been analyzed concomitantly with other variables, which greatly limits our understanding of the phenomena where water masses are extremely dynamics and vary from nothing to nothing in composition and quantity to within half an hour! Via well-adapted algorithms and appropriated sensors (TRISHNA, Landsat, Sentinel, hyperspectral Unmanned Aerial Vehicule (UAV), etc.), handled images enable us to complete and densify the observations for better management of the territories, in this case here 1) the Hauts- de-France and 2) the Lower Mekong (VolTransMESKONG CNES project & Vietnam- France joint laboratory LOTUS). Indeed, the water quality parameters (WQP) are useful for the evaluation of the sanitary quality facilitating a fortiori the good management of these spaces from the ecological, economic and also touristic point of view (bathing waters). Through this thesis project, for the Hauts-de-France, the spatial/temporal monitoring of these indicators will, among other things, make it possible to understand the evolution and interactions between water masses and marine and coastal resources (biological and mineral) with a focus on estuaries. For the lower Mekong, climatic and anthropogenic forcings will be apprehended through the spatial/temporal analysis of water quality, its degradation and also the hydro-sedimentary flows from the watershed to the delta.

  • Qualifications: Master degree in remote sensing or oceanography or environmental sciences
  • Application closure date: May 4 2023
  • Position Length: 3-year fellowship from October 2023
  • Location: The candidate will be located at LOG, 32 avenue Foch, 62930 Wimereux, France

Applicants must submit:

For questions and application’s submission, please contact:

  • Cédric Jamet: cedric.jamet [at] univ-littoral.fr
  • Charles Verpoorter : Charles.verpoorter [at] univ-littoral.fr

Participez au 2° Congrès du SCO France !

Avec 61 projets labellisés en trois ans, le SCO France fédère déjà un écosystème de plus de 300 entités nationales ! Fin mai, cette communauté est invitée à se retrouver à Paris pour échanger, resserrer ses liens et en créer de nouveaux. Venez !

Pour sa seconde édition, le Congrès du SCO France se tiendra Mardi 30 mai 2023 de 9h à 15h au Centre de conférences Pierre Mendès-France à Paris.

Les inscriptions sont ouvertes en ligne : https://www.spaceclimateobservatory.org/fr/participez-au-congres-du-sco-france

Space for Climate Observatory : Trois ans d'existence et vingt-neuf  signataires de la Charte fondatrice – France-Science

Summer School 2023 – « Environmental point clouds classification »

15 May [online] + 12-15 June [Rennes, France]

https://clouds2023.sciencesconf.org/data/header/clouds2023_v7.gif

The CNRS, the University of Rennes and the University of Potsdam are pleased to announce their summer school on « Environmental point clouds classification » which will be held online (15 May) and in-person (12-15 June) in Rennes, France.

15 May (online) will be dedicated to an introduction to point clouds in the geosciences, classification, and machine learning.

12 June to 15 June (on site in Rennes) will cover several theoretical background lectures and hands-on exercises on point-cloud classification. We will work with different datasets and types, including airborne and terrestrial lidar and Structure-from-Motion based point clouds from urban and natural environments.

4 invited speakers will present their work focused on deep learning approaches to point clouds classification. It will be possible to remotely attend the invited speakers without registration and details will be made available at a later date.

Target audience

  • Early career researchers including postdoctoral researchers
  • Graduate students
  • Research support engineers
  • Staff from companies and agencies using point clouds in the field of geosciences

Requirements

  • Basic knowledge of Python is required to follow this course and participate in exercises. Python beginners may have difficulties following practical exercises.

Expected learning outcomes

  • Understanding deterministic (classical) airborne LiDAR tools to classify points, especially ground points: principles, caveats, and pitfalls.
  • Concepts of machine learning for classification and introduction to deep learning.
  • Creating labels for improved classification with CloudCompare and Python-based approaches.
  • Learn how to use 3DMASC, a new classification plugin for CloudCompare.
  • Learn how to use Python for custom-based point cloud classification.
  • Applying the tools on various datasets (natural and mixed urban environments) from different sources: ALS, TLS, SfM.

Costs

  • Graduate students and other early career researchers 150€
  • Staff from private sector 1000€

All pauses, lunches (June-12, 13, 14, 15) and dinners (June-12, 13, 15) are included in the registration fees. Accommodation is not included.

More information, pre-registration: https://clouds2023.sciencesconf.org

P. Leroy (CNRS, University of Rennes)
D. Lague (CNRS, University of Rennes)
B. Bookhagen (University of Potsdam)
A. Rheinwalt (University of Potsdam)
M. Letard (University of Rennes)

ISPRS GSW’2023 – Call for Papers

The ISPRS Geospatial Week “GSW2023” will be organized by The Arab Academy for Science, Technology, and Maritime Transport (AASTMT). The GSW’2023 will be the first ISPRS Geospatial Week in Africa and Middle East. The conference will be held in September 2-7, 2023, at the InterContinental Cairo Semiramis, Egypt.

The GSW2023 will host 29 workshops representing state of the art and future trends in Geospatial Technologies such as:

  1. Youth Presentation Forum
  2. SpACE – Spectral Remote Sensing in the era of AI, Cloud and Edge Computing
  3. Openness in Geospatial and Remote Sensing
  4. Precision GNSS: Technology Advances and Applications for Navigation and Mapping
  5. Photogrammetric 3D Reconstruction for Geo-Applications (PhotoGA 2023)
  6. Geospatial Data Analytics for Physical Geography Impact Assessment on Environment, Health and Society
  7. Intelligent Systems in Sensor Web and Internet of Things
  8. Underwater Mapping: Geospatial techniques for underwater documentation, mapping and monitoring
  9. SO&C: Sensor orientation and calibration for mapping and navigation purposes
  10. Smart Forests – Forest ecosystem assessment and monitoring using Remote Sensing, Artificial Intelligence, and Robotics
  11. Satellite Remote Sensing and Its Applications
  12. Advanced Data Preparation and Data Management for Geospatial and Remote Sensing Scenarios
  13. Laser Scanning 2023
  14. NGC of AV: Navigation, Guidance and Control of Autonomous Vehicles
  15. ISSDQ 2023- Artificial Intelligence and Uncertainty Modeling in Spatial Analysis
  16. Semantics3D – Semantic Scene Analysis and 3D Reconstruction from Images and Image Sequences
  17. GeoHB 2023: Geo-Spatial Computing for Understanding Human Behaviours
  18. The Geospatial Information and SDG Nexus: GI4SDGs
  19. SARcon 2023 – SAR constellations and applications
  20. Digital Construction
  21. CrowdMapping: Crowdsourcing for Global Mapping
  22. Indoor 3D
  23. IAMS – Intelligent and autonomous mapping systems
  24. AI-PC: AI-based Point Cloud and Image Understanding
  25. UAV-based mapping with imaging and LiDAR systems: challenges, data processing, and applications
  26. 3DS Smart Cities – 3D Sensing for Smart Cities
  27. Robotics for Mapping – SLAM approaches for mobile mapping and robot intelligence
  28. MMT and HDMaps – Mobile Mapping Technologies and HDMaps
  29. Cultural Heritage Visualization and Virtual Restoration

For more information about the workshops, please refer to the conference website workshops section:  https://gsw2023.com/index.php/workshops/

Please consider submitting your abstract/full paper and encourage your colleagues, research group members and fellow scientists to contribute and participate in this ISPRS major event.

Exhibition

An exhibition will also be held during the GSW’2023. This provides companies in the field with the opportunity to be involved and showcase their products, services, and expertise to an international audience. For more information about the sponsorship’s opportunities, please visit: https://gsw2023.com/index.php/sponsorship-and-exhibition/

Important Dates

Paper submissions

1. Annals (Fully Reviewed Papers):

  • Full paper submission (Annals): March 31, 2023 (hard deadline, no extension)
  • Full paper Author notification: May 1, 2023
  • Camera ready paper submission: May 1 – June 1, 2023

2. Archives (Abstract Reviewed Papers):

  • Abstracts submission (Archives): April 15, 2023 (hard deadline, no extension)
  • Abstracts Author notification: May 15, 2023
  • Camera ready paper submission: May 15 – June 1, 2023

Please refer to the conference website for more information about the submission guidelines and process.

Registration deadlines

  • Early bird registration deadline: May 1, 2023
  • Late registration deadline: July 1, 2023

Travel Grants

TIF travel grants will be offered by the ISPRS Foundation to enable deserving young authors, especially from developing countries, to participate in the GSW’2023, Cairo, Egypt. The application to the travel grants will be open soon.

CNES : Appel à candidatures doctorats et postdoctorats

Les offres de thèses/postdoctorats, sont disponibles sur le site internet du CNES : https://recrutement.cnes.fr/fr/annonces

Les offres peuvent être triées par type de contrat (doctorat ou postdoctorat) et par type de domaines/métiers.

En 2023, l’appel à candidatures sera ouvert du 1er février au 16 mars 2023.

Les auditions pour les candidats prés-sélectionnés pour un postdoctorat se dérouleront courant avril/mai 2023.

La commission finale de choix aura lieu le 1er juin 2023.

Pour en savoir plus : https://cnes.fr/fr/theses-post-doctorats

Contact : PhD@cnes.fr

CNES : Appel à Propositions de Recherche pour 2024

Cet Appel à Propositions de Recherche (APR) prépare le programme de recherche scientifique spatiale du CNES pour l’année 2024.

Il concerne les projets nationaux ainsi que les projets de l’ESA et des autres agences spatiales.

Il concerne les sciences de l’Univers, les sciences en microgravité, les sciences de la planète Terre et les sciences humaines et sociales.

Les listes des contacts CNES et thématiques scientifiques sont disponibles sur le site web du CNES : https://sciences-techniques.cnes.fr/fr/programme-scientifique.

Les propositions doivent être déposées pour le 6 avril 2023 au plus tard via la plateforme: https://appels-sciences.cnes.fr/fr

Pour en savoir plus : https://sciences-techniques.cnes.fr/fr/appel-propositions-de-recherche & Appels à Contributions du CNES

Contact : AppelAPropositions@cnes.fr

Dr. Mehrez Zribi, un membre de la SFPT à l’honneur

Le Dr. Mehrez Zribi, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de la télédétection de l’humidité des sols par données radar a reçu la médaille d’argent 2023 du CNRS.

Mehrez est actuellement directeur du CESBIO, laboratoire membre de soutien de la SFPT qui accueillera notre prochaine Assemblée Générale le 5 avril.

A travers lui, c’est aussi toute la communauté nationale en télédétection qui est à l’honneur et reconnue par le CNRS.

Toutes nos félicitations au lauréat.

https://www.cnrs.fr/fr/personne/mehrez-zribi