Airbus lance le Pléiades Neo challenge !

Par Michaël Tonon, expert en cartographie et télédétection, Airbus

Pendant l’ISPRS à Nice, Airbus a lancé le Pléiades Neo challenge. Le Pléiades Neo challenge est dédié aux experts en imagerie et à la communauté scientifique : si vous utilisez des images satellites pour vos études ou vos projets, vous pourriez être intéressés par le fait d’utiliser des images Pléiades Neo dans vos futurs projets afin d’en vérifier les performances, d’améliorer celles de vos applications ou d’en développer de nouvelles

Parmi tous les projets déposés, l’équipe d’Airbus sélectionnera les plus innovants dans différentes thématiques. Si vous êtes retenus, vous accéderez gratuitement aux images Pléiades Neo souhaitées, en archive ou en programmation, à travers notre plateforme OneAtlas.

Pour participez, inscrivez-vous sur le site suivant :

www.intelligence-airbusds.com/
newsroom/news/pleiades-neo-challenge

Pour toute question, vous pouvez nous contacter sur l’adresse suivante :

intelligence-pleiades-neo-challenge@airbus.com

Caractéristiques des satellites Pléiades Neo

Nimbo Maps, pour observer de la Terre en continu et sans nuages

Par Antoine Lefebvre, PDG de Kermap.

Suivre l’évolution de la Terre mois après mois, sur des images claires et homogènes, dans un format simple d’accès, ouvert à tous et gratuit : c’est désormais possible grâce à Nimbo Maps, développé par la start-up rennaise Kermap.

Dernière-née de l’écosystème Nimbo, cette nouvelle plateforme d’observation de la Terre fait le pari de la simplicité. L’évolution des surfaces émergées s’y dévoile chronologiquement, sur des cartes homogènes et sans nuages allant jusqu’à une résolution de 10m.

Ces visualisations sont issues des images satellites Sentinel 1 et 2 du programme Copernicus. Une ressource d’imagerie ouverte dont Kermap entend simplifier et démocratiser l’accès. D’une part en pré-traitant les images grâce à l’IA pour produire des synthèses mensuelles immédiatement exploitables. D’autre part grâce à une plateforme qui se veut ergonomique et accessible même aux non-initiés. Le tout intégralement développé en interne, hébergé et distribué dans un cadre 100% souverain. Pour cette réalisation, Kermap a bénéficié du soutien de l’Agence spatiale européenne (ESA), ainsi que de l’accompagnement du CNES.

Suivi en continu

Le principe de Nimbo Maps : un mois, une carte, de janvier 2020 jusqu’au dernier mois achevé. Plusieurs cartes, même, puisque ces synthèses mensuelles sont proposées en quatre compositions : naturelle, proche infrarouge, NDVI et radar.

Pour suivre l’évolution des territoires aux différents mois disponibles, des fonctionnalités simples d’utilisation sont proposées : “diviser”, “glisser” ainsi que des animations en timelapse à réaliser soi-même en quelques clics sur la zone de son choix.

Kermap continue par ailleurs à enrichir la plateforme, qui permettra bientôt de remonter jusqu’en 2017. La couverture de Nimbo Maps – 20 millions de km² actuellement, de l’Irlande à l’Iran – doit aussi être étendue à l’ensemble des terres émergées de la planète d’ici à la fin d’année. Enfin, d’autres procédés de traitement IA permettront à Nimbo Maps de livrer d’ici quelques mois des images en super-résolution, à 2,5m.

Gratuit et ouvert à tous

L’accès à Nimbo Maps est ouvert à tous sur inscription et gratuit, à l’adresse maps.nimbo.earth. La création d’un compte Nimbo inclut un forfait mensuel de crédits de navigation pour bénéficier, là aussi gratuitement, de l’ensemble des fonctionnalités de la plateforme sur ordinateur. Également inclus, l’accès aux flux cartographiques permettant aux spécialistes de l’information géographique d’exploiter les fonds de carte issus de Nimbo Maps.

Au-delà de l’offre gratuite, plusieurs formules d’abonnement comprennent l’accès à des produits destinés aux professionnels. Ces offres payantes donnent accès aux APIs Nimbo, afin de récupérer clé-en-main des données exclusives supplémentaires produites en interne par Kermap, notamment pour le domaine agricole (identification et suivi des cultures en quasi temps réel).

Mangrove, île de Qeshm (Arabie Saoudite), en PIR. et en RVB

La société ARSKAN

Par Miranda TRON, chargée de communication et marketing chez Arskan

ARSKAN, issue de la recherche scientifique, travaille sur des programmes R&D ambitieux pour améliorer ses technologies de compression, de transfert et d’affichage de maillages 3D, sans perte de données et sans contrainte.

ARSKAN propose des technologies de visualisation de données 3D massives et complexes pour le web, accessibles sur tous types de terminaux (PC, smartphone et casques VR), nécessitant très peu de ressources serveurs, ressources matérielles et de bande passante. Les solutions de visualisation et de transfert d’ARSKAN sont donc économiquement et écologiquement viables.

Les briques technologiques d’ARSKAN sont :

  • ARSKAN Codec (ACO), un compresseur décompresseur progressif sans perte, de maillages 3D.
  • ARSKAN MoveInside (AMI), un visualiseur web de maillages 3D et de données externes (IoT, IA, application métier, logiciels, média…).
  • ARSKAN Silodata (ASD), une plateforme de stockage intelligent, avec un système de droit et de partage, qui permet d’avoir accès aux technologies AMI et ACO.

Nos offres touchent particulièrement les acteurs de scan 3D et photogrammétrie. L’intérêt étant de pouvoir partager des modèles sans se préoccuper de leur taille, ARKSAN s’occupe d’optimiser les maillages 3D issus de la photogrammétrie, pour une visualisation quel que soit le support.

ARSKAN SiloData – Hôpital des Muraux (Captation Gerpho3D)
ARSKAN – Résultat de compression

De plus, les briques technologiques ARSKAN sont intégrables via CLI et packages, elles sont aussi accessibles et testables en mode SAAS sur un démonstrateur en ligne et via une API. Avec celles-ci, ARSKAN propose de rendre vos données 3D interactives, collaboratives, connectées et en temps réel : on parle de Jumeaux Numériques 3D.

SEAL Research Team EPITA

Par Loïca Avanthey et Laurent Baudoin, enseignants-chercheurs à l’EPITA

L’équipe de recherche SEAL (Sense, Explore, Analyse and Learn) est spécialisée dans le domaine de la télédétection rapprochée. Elle conçoit, développe et opère sur le terrain des robots d’exploration multi-milieux dont la mission est d’acquérir des données pour reconstruire en 3D les environnements explorés ou élaborer des cartes thématiques. Que ce soit dans l’air, sur le sol et plus particulièrement sur l’eau et sous l’eau, les systèmes développés par l’équipe se veulent facilement déployables et facilement réplicables.

Modèle 3D sous-marin

L’approche de l’équipe est fondamentalement transverse et se situe à la croisée de la robotique, de la vision par ordinateur et de la télédétection rapprochée. Elle travaille également activement à développer l’undergraduate research en associant les étudiants dès le cycle licence à ses activités de recherche. L’équipe SEAL est portée par deux enseignants-chercheurs, Loïca Avanthey et Laurent Beaudoin, et est hébergée dans l’école d’ingénieur EPITA.

Blog de l’équipe : https://seal.epita.fr

Calibration de l’instrument
Ortho-mosaïque sous-marine